Liste de mes 10 meilleures idées pour t’aider à garder ton calme

Maintenant, je te présente une liste de 10 idées pour t’aider à garder ton calme quand ton enfant est défiant ou qu’il fait une crise.

Ce n’est pas de moi et… j’ai malheureusement perdu la référence avec le temps.

Toutes ces idées sont écrites dans le PDF.

 

1. La phrase la plus importante ...

après « je t’aime »

« Je ne peux pas te laisser faire […] »

– Suchada Eickemey

C’est une phrase qui peut t’aider à trouver ton équilibre pour être à la fois complice et guide de ton enfant. En prenant l’habitude de l’utiliser, tu vas pouvoir te sentir en charge, mais pas contrôlante, gentille, mais ferme, honnête, claire et directe.

Par exemple, tu peux dire : « Je ne peux pas te laisser frapper le chien » et ensuite, passer à l’action en dirigeant ton enfant vers une autre activité ou un autre jeu.

2. Rendre le processus concret

Quand tu arrives à rester calme dans un moment où ton enfant te cherches, tu répares ton cerveau et tu le rends plus patient. Plus tu mets en pratique, en faisant le choix dans ta tête de ne pas te laisser emporter et de garder ton énergie pour offrir l’attention que ton enfant a besoin, plus ça va devenir facile.

En restant calme, tu offres le type de réponse qui va aider ton enfant à bien développer son cerveau et être davantage capable de gérer ses propres émotions. Autant, il apprend à parler par l’exemple, en t’écoutant, autant, il apprend à gérer ses émotions en te voyant être capable de gérer les tiennes!

3. T’imaginer en super-héroïne

(traduction libre que j’ai faite d’un billet de Janet Landsbury

« Quand mes enfants sont fâchés, frustrés, qu’ils pleurnichent ou qu’ils font une crise, je m’imagine me transformer en super-héroïne avec un costume équipé d’une carapace, qui fait dévier toutes les pires explosions d’émotion, même les plus irritantes. Je deviens confiante, capable et ça m’inspire à m’élever au-dessus de la mêlée. Juste m’étirer pour prendre mon costume de super-héros m’aide à sortir de moi-même et avoir plus de clarté et de recul. Je réalise que : c’est un VIP (very important parenting moment). Exprimer tous ces sentiments est tellement bénéfique pour mon enfant. Cette explosion va rendre l’air plus clair et élever l’esprit de mon enfant. Rester présente et calme, m’en tenir aux limites que j’ai posées et être un canal sécuritaire pour ces émotions est vraiment la meilleure chose que je peux faire. »

Voici quelques-uns des pouvoirs que le costume me procure...

♥ Je comprends qu’un comportement difficile est une demande pour de l’aide – le mieux que mon enfant peut faire dans ce moment;

♥ Je me rappelle de reconnaître l’émotion de mon enfant et son point de On ne peut mettre trop d’importance sur cette étape;

♥ J’ai la confiance pour poser et respecter mes limites tôt (avant de devenir frustrée ou avec du ressentiment) et je le fais calmement, directement, honnêtement et de façon non-punitive;

♥ Je sais que mes mots ne sont souvent pas suffisants – je dois persister en intervenant pour aider mon enfant à cesser son;

♥ Je n’ai pas peur de ce que les autres pensent quand il faut que je prenne et transporte mon enfant qui est en train de pleurer ou crier en dehors d’une situation problématique. Mon enfant passe en premier;

♥ J’ai le courage de laisser les émotions suivre leur cours, sans essayer de les calmer, de les précipiter, de les contrôler, de les faire taire ou de les raisonner. Je peux dire « Tu es vraiment fâché à propos de ça », au lieu de crier « C’est assez! ».

♥ Je continue sans le moindre ressentiment, une fois que la tempête de mon enfant est passée.

♥ Au lieu de me sentir fâchée, coupable ou découragée pour le reste de la journée, je me tiens la tête haute et je me félicite d’être une maman merveilleuse et héroïque.

♥ Occasionnellement (même si c’est vraiment rare), ma perspective de super-héros me permet même de reconnaître le côté romantique de ces moments. Je suis capable de voyager dans le futur à une vitesse incroyable, regarder en arrière et réaliser que c’était les meilleurs moments avec mes enfants. Ce n’était pas nécessairement très beau à voir, mais on était proche. Je me souviendrai comment c’était difficile d’aimer mon enfant quand il était dans ses pires moments et je me sentirai très fière de l’avoir fait quand même.

4. Voir le besoin derrière le comportement

En se demandant : quoi dans le comportement difficile de mon enfant est un indice d’un besoin lié à son développement? Par exemple, avoir tendance à se sauver pour nous donner l’idée de jouer à la cachette plus souvent avec lui. Lancer les objets, de jouer au ballon. Crier peut vouloir dire, j’ai envie d’explorer ma voix alors on peut faire des périodes de jeux où on va s’amuser à crier et à chuchoter. Alors en dehors des moments de crise et de défiance, tu peux intégrer ce type de jeu dans la journée pour aider ton enfant à évacuer certaines tensions et répondre à son besoin de stimulation.

5. Voir les pleurs de l’enfant comme

un poison qui coule des ses yeux. Voir la colère ou la tristesse comme si c’est une blessure physique, qui demande notre attention et nos soins.

6. Revoir sa naissance

ou s’imaginer qu’il part de la maison. Dans les moments difficiles, j’essaie de me rappeler quand mon enfant est né, quand on l’a déposé sur mon ventre et tout l’amour que j’ai ressenti pour lui. J’essaie de me brancher avec l’idée que c’est le même bébé et qu’il a autant besoin de moi. Je m’imagine aussi quand mes enfants seront partis de la maison et comment je vais m’ennuyer des ces moments où ils étaient toujours près de moi et que je n’avais qu’à gérer ces « petites crises »!

Fais la trêve

Fais la trêve. Tu es trop fâchée pour adoucir ton cœur? Laisse tomber pour le moment. Dis à ton enfant : « J’ai besoin de me calmer et ensuite, on trouvera une meilleure solution ». Quand tu es calmée, trouve une façon de reconnecter. Donne l’exemple pour réparer votre relation et construire la confiance et la sécurité (en t’excusant, par le contact physique, par un jeu).

« L’idée, c’est qu’il y ait moins de drame et plus d’amour. »

– Dr Laura Markham ahaparenting.com

Imagine que tu es une ancre

Imagine, dans un moment de crise, que vous êtes en bateau avec votre enfant et que vous êtes pris dans la pluie, les vagues, le vent, le bruit. Vous êtes l’adulte et vous avez la force de mettre l’ancre à l’eau pour vous offrir de la sécurité. Imaginez que vous représentez cette ancre pour votre enfant. La façon la plus utile de l’aider, c’est de lui offrir votre confiance que la tempête sera bientôt terminée et que tout sera correct. Voyez-vous solide comme une ancre.

Adoucis ton cœur

Si ton enfant reste pris dans la colère et qu’il n’arrive pas à s’adoucir? Montre-lui le chemin et adoucit ton cœur. Oui, tu as raison, mais de TON point de vue. Préfères-tu avoir raison ou avoir de l’amour? Abandonne l’idée de gagner et accepte de voir la situation de son point de vue. Il va s’adoucir et te montrer les pleurs et la tristesse qui se cachent derrière sa colère.

Et pour adoucir ton cœur, la meilleure façon, c’est de valider son émotion et ça lui donne le droit à ton enfant de montrer ses sentiments les plus vulnérables et c’est ça qui le sort de sa colère.

Tu auras peut-être l’impression que tu le laisses gagner, mais si tu essaies, tu verras qu’adoucir ton cœur pour voir de son point de vue est guérisseur pour vous deux.

Ça débute un processus d’introspection et de compréhension à l’intérieur de soi pour mieux décider et deux, ça donne un moment pour me calmer et trouver une autre façon de réagir.

Et si malgré tout, ça ne fonctionne pas? Voici 4 pièges à éviter ...

1. Mal comprendre le principe de connexion.

Connecter dans un moment de jeux et connecter quand on a à poser une limite avec notre enfant, sont deux choses différentes. Et connecter, quand on pose une limite, ce n’est pas nécessairement agréable. Voici deux façons efficaces de connecter, sans te laisser prendre au jeu de l’enfant :

Parler directement à l’enfant. Éviter de parler de toi ou de ton enfant à la troisième personne ou décrivant ce qui n’est pas permis, votre enfant le sait déjà! Éviter de parler au «nous» ou d’expliquer inutilement.

Éviter des phrases comme :

« Maman ne veut pas que tu lances tes jouets mon amour », surtout si c’est sur un ton mielleux, comme si on s’excusait en le disant.

Ou « Mathis n’a pas le droit de crier dans la maison » Ou « Ce n’est pas permis de lancer de la nourriture » Ou « La rue c’est pas fait pour courir ».

Alors à la place, tu reviens à la phrase « Je ne peux pas te laisser… » ou « Je ne veux pas te laisser… » ou
« Je te laisserai pas… ». C’est ce genre de connexion dont l’enfant a besoin et il mérite une réponse directe et claire.

Après, quand on a réussi à poser la limite, on peut aller jouer et connecter d’une autre façon encore plus agréable.

2. Mal comprendre le principe de l'empathie.

Ne sois pas découragée ou fâchée si ton enfant réagit avec colère quand tu poses une limite. Être empathique veut dire comprendre et supporter, mais ça ne veut pas dire couler avec le bateau et tout laisser passer.

Tu peux dire :

« Tu es fâché parce que tu ne peux pas avoir un autre biscuit » ou « Tu étais fâché parce que tu voulais me parler et que j’étais au téléphone, alors tu as crié », mais ne te laisse pas prendre à te décourager si ton enfant réagit mal parce que sinon, à partir de ce moment-là, tu n’es plus le guide ou l’ancre dont ton enfant a besoin et il y a de très fortes chances que l’intensité de la crise augmente ou s’étire indéfiniment.

3. Mal comprendre le principe du jeu.

Oui, c’est vrai que le jeu peut aider à obtenir la collaboration de ton enfant, mais seulement quand c’est le moment approprié. Le jeu ne devrait pas être utilisé à la place d’une réponse connectée, honnête et claire face au besoin d’un enfant parce que sinon, ça devient un peu de la

Utiliser le jeu pour amadouer un enfant défiant, ça met aussi de la pression pour que le parent arrive à garder son enfant toujours joyeux et de bonne humeur, ce qu’on ferait tous si c’était possible et réaliste. Mais ce n’est pas

réaliste d’élever un enfant sans provoquer son mécontentement et ce n’est pas possible dans aucune relation. Ça s’appelle s’affirmer. Notre enfant est assez intelligent pour le sentir et il mérite la vérité.

4. Mal comprendre le principe de «répondre au besoin»

À partir de 18 mois, un enfant connaît bien ce qui n’est pas permis. Alors pourquoi il le fait quand même? Plusieurs raisons liées à son développement, ses émotions, son environnement sont à considérer, mais pas avant d’avoir rempli le besoin #1 quand un enfant est en mode « Je pousse tes limites ».

Si on hésite à mettre une limite avec conviction parce qu’on essaie de trouver ce qui peut être la cause de son comportement, l’enfant se retrouve avec un message vague, pas clair et sans conclusion, au lieu d’une aide réelle.

Et le besoin #1 d’un enfant qui se comporte mal, qui nous défie ou qui pousse nos limites, c’est notre attention. Une sorte d’attention très précise : la reconnaissance douce, mais ferme, de son comportement et de notre attente.

Voici des exemples tirés du site Aha! Parenting.com pour poser une limite avec respect et fermeté

Bambin

Pour les aider dans leur phase d’affirmation de soi :

  • Laissez-lui savoir que vous l’entendez : « Tu dis PAS de bain, j’ai .. » Parfois, c’est assez pour obtenir la collaboration d’un bambin dans la bonne humeur.
  • Faites-lui un câlin. Souvent, les bambins ont juste besoin de Décidez de votre flexibilité : « Ok, on peut juste laver tes mains et ton visage pour aujourd’hui » ou « Tu es tellement sale, il faut te donner un bain, alors on va trouver une façon pour que tu sois content ».
  • Insistez gentiment sur votre limite si vous sentez que c’est essentiel : « Tu pleures parce que tu ne veux pas prendre ton bain… Je reste avec toi, tu peux pleurer autant que tu veux… Quand tu auras fini de pleurer, on ira trouver ta poupée pour qu’elle puisse prendre son bain avec Je sais que t’aimes ça lui laver les cheveux. »

Préscolaire

Ils connaissent les règles, alors leur défiance est une façon de dire « Ça ne va pas, mais je ne sais pas comment te le dire. »

  • Rappelez-vous que leur défiance est un appel pour la reconnexion, pas quelque chose qui demande de la
  • Reconnecter avec le jeu, si vous Essayez de faire semblant d’être outré par le refus de votre enfant : « Excuse-moi… Qu’est-ce que tu as dit? Est-ce que je t’ai entendu dire NON? Tu ne feras pas ce que je dis? Ok, on va bien voir! En Garde! » Après une petite bataille d’oreiller ou de lutte, votre enfant va avoir eu l’occasion d’évacuer sa frustration et de sécréter de l’ocytocine et il sera prêt à faire ce que vous lui demandez.
  • S’il est trop fâché pour jouer, écoutez. « Tu dis NON, tu ne veux pas aller à la pratique de soccer? Quelque chose doit te déranger à propos de la pratique de Comment ça va se passer tu penses si tu y vas? »
  • Si sa frustration persiste, posez une limite et accueillez ses Il a

peut-être simplement besoin de faire sortir toute cette émotion et de pleurer un bon coup avec vous tout près de lui et se faire rassurer, après il se sentira plus reconnecté et capable de coopérer.

Autrement dit, arriver à évacuer l’émotion par les pleurs, mais en passant par votre présence et votre écoute au lieu de passer par votre colère, un haussement de temps ou une menace.

Primaire

Les enfants du primaire vont surtout défier quand ils sentent une injustice. Un enfant qui argumente toujours fait passer le message qu’il ne se sent pas entendu ou connecté.

  • Stop, arrêtez tout et Comme votre limite a été atteinte, vous avez besoin d’un moment pour vous calmer avant de vous occuper de votre enfant (et de sa défiance!).
  • Rappelez à votre enfant que le manque de respect dépasse votre limite : « Tu sais qu’on ne se parle pas de cette façon. Tu dois être vraiment fâché. »
  • Considérez l’idée que lorsqu’un enfant est défiant, c’est un problème de relation. Vous avez perdu votre enfant en route, alors il n’est plus d’accord pour vous Avez-vous été injuste? Manquez-vous d’écoute? Est-ce que vous perdez son respect parce que vous n’êtes pas un bon modèle et que vous êtes incapable de gérer vos propres émotions?
  • Reconnectez en écoutant et en faisant du reflet de sentiment : « Tu dis non parce que tu penses que c’est injuste? Hum… Peut-être qu’il me manque un bout. Peux-tu m’en dire plus?
  • Soyez empathique: « Oh, alors tu sens que… Tu aimerais que… Ça doit être difficile de …. »
  • Cherchez une solution gagnant-gagnant. « Alors toi, tu .. et moi je veux

… Qu’est-ce que tu penses si …? »

Pré-ado

Les pré-ados peuvent être défiants sous l’influence de leurs pairs ou par ce qu’ils voient autour d’eux et ils ont besoin de savoir où sont les limites.

  • Stop, arrêtez tout et Comme votre limite a été atteinte, vous avez besoin d’un moment pour vous calmer avant de vous occuper de votre enfant (et de sa défiance!).
  • Renforcez votre attente concernant la norme de respect dans votre famille :

« Outch! Tu sais qu’on ne se parle pas de cette façon dans notre famille »

  • Donnez une chance à votre enfant de se reprendre lui-même en même temps que vous ré-ouvrez la communication : « Je sais que tu ne voulais pas être Je veux entendre ce que tu as à dire. Est-ce qu’on peut essayer de recommencer? »
  • Considérez votre approche. Personne n’aime se faire dire quoi faire. Et malgré tout, les recherches démontrent que le parent moyen donne des centaines d’ordres chaque jour, la majorité, sur un ton négatif. Votre enfant est intelligent, essayez de voir comment vous pouvez l’aider à prendre plus de responsabilités, au lieu de lui faire sentir toujours contrôlé par vos

Ados

Les ados sont défiants quand ils se sentent déconnectés ou qu’ils ont perdu le respect pour nous.

  • Traduisez les paroles défiantes de votre Votre enfant peut avoir l’air ne plus jamais vouloir vous revoir, mais sous sa rudesse, il dit « Je me sens vraiment seul et vraiment mal… J’aimerais vraiment que tu trouves une façon de venir me chercher parce que je ne sais pas comment retrouver mon chemin. »
  • Restez dans un mode Dites « Ouch! C’était pas mal dur ça… Tu dois être pas mal fâché pour me parler de cette façon… J’essaie toujours de te parler de façon respectueuse… Qu’est-ce qui ne va pas? ». Si vous réalisez que votre façon d’être un modèle dans la manière dont vous parlez a eu un manque, admettez-le, excusez-vous, engagez-vous à faire mieux et partagez votre attente à ce que tout le monde dans la famille reparte à neuf.
  • Restez dans un mode compassion pendant qu’il exprime sa frustration :

« Ok… Je vois… Je suis désolée… Je ne réalisais pas… Merci de me le dire…. » Continuez de respirer et restez calme. Il a besoin de vous dire toute sa frustration accumulée et comment ça a contribué à ce qu’il se sente déconnecté de vous.

  • Trouvez une façon de l’écouter. Faites du reflet de sentiment. Cherchez à comprendre. Dites-lui comment vous l’aimez et ce qu’il représente pour vous. Trouvez un terrain d’entente. La résolution de problème vous aide à combler vos besoins à tous les deux. Faites preuve du respect que vous demandez.