Module 5

Aujourd’hui, je te demande de faire un copier-coller du Module 4 sur TOI.

Les mêmes exactes méthodes qu’on a apprises pour accueillir les émotions difficiles de ton enfant vont être les mêmes que tu vas commencer à utiliser à partir d’aujourd’hui pour accueillir tes propres émotions.

L’objectif, c’est que tu deviennes pour toi-même l’amie géniale que tu as rencontrée à l’épicerie vendredi soir (Module 1).

Celle qui t’aime tellement, qui te comprend tellement et qui est tellement une bonne amie qu’elle est capable de simplement te dire :

« Ce n’est pas facile de vivre ça. Se faire répondre comme ça devant tout le monde, ce n’est vraiment pas évident. »

C’est ce que je veux que tu sois capable de faire pour TOI-MÊME.

Avant d’aller plus loin, voici ma (dernière) note audio :

Pour calmer ton impatience et ta colère, il faut que tu  apprennes à aller voir ce qui les a provoquées.

Les outils pour NOMMER, que j’applique à moi-même, c’est à ça qu’ils me servent.

#1 Écouter avec toute ton attention : Deviens consciente quand tu sens monter ton impatience. Écoute ton impatience avec toute ton attention.

#2 Accueillir avec un mot : Dis-toi simplement : « Ok, il se passe quelque chose d’important en MOI qui nécessite toute mon attention.

Cette étape, je sais maintenant qu’elle ne peut pas se faire sur le moment. Seulement après que la situation difficile soit terminée, en introspection.

#3 Nommer le sentiment : Nomme à l’intérieur de toi ce qui n’allait pas.

« J’étais fâchée parce que j’allais être en retard. »
« J’étais impatiente parce que mon enfant allait encore se coucher trop tard. »
« J’étais découragée d’une autre chicane pendant que je fais le souper. »

En pratiquant ces trois étapes, tu prépares la prochaine situation difficile.

C’est ce qui t’aidera à rester de plus en plus calme la prochaine fois.

Et chaque fois que tu arrives à rester calme et intervenir comme tu le souhaites avec ton enfant, tu entraînes peu à peu ton propre cerveau à sortir de plus en plus rapidement de la zone rouge et à y aller de moins en moins souvent.

Parfois, je me sens encore novice. Je m’impatiente, je veux gagner. C’est plus fort que moi, je m’impatiente et je m’emporte.

Exemple : Mon fils crie parce qu’il n’est pas capable d’attacher sa ceinture d’auto. Je suis capable de m’observer, garder mon calme et me dire: « Mon dieu que si tu ne savais pas tout ce que tu sais, tu pourrais péter ta coche et lui crier d’arrêter de crier! »

Mais je sais pourquoi il crie : Il est dans son cerveau rouge et je suis en train de faire le mieux pour lui, c’est-à-dire de lui répondre calmement.

«Tu n’arrives pas à attacher ta ceinture. C’est difficile, veux-tu que je t’aide?»

Et j’ai la profonde conviction qu’à ce moment, je l’aide à être un petit garçon, un ado, un adulte et un papa plus calme.

À TON TOUR

Dans les prochains jours, quand l’occasion se présente :

1. Sois consciente quand tu sens monter l’impatience (écouter avec tout ton attention).

2. Laisse monter l’émotion (accueille avec un mot).

3. Reconnais ton émotion (nomme le sentiment).

4. Retiens tes automatismes (décide de rester calme, ne parle pas, n’agis pas).

Utilise l’habileté de nommer pour ton enfant quand la poussière est retombée (il s’agit souvent de secondes pour sortir du cerveau rouge).

Tu remarqueras que ce que tu nommes pour ton enfant, ce qui lui sera le plus utile d’entendre, c’est très souvent la chose que tu as besoin qui te sois nommée.

Et tu es la seule personne qui peut le faire pour toi. C’est ce que j’appelle l’INTROSPECTION.

Programme de groupe CALMER LE FEU (gratuit)