La Méthode : Nommer

Voici un Coaching-Audio qui t’indiquera les étapes pour remplacer tes cris et ton impatience.

C’est la base à laquelle revenir toujours pour CALME LE FEU, peu importe la situation.

Bonne écoute, xo

 

 

 

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Témoignage de Valérie

«Je me suis rendu compte que j’avais souvent tendance à nier les besoins et sentiments de mes fils. Aussitôt qu’ils mettaient en doute mon autorité/l’équité dont je tente de faire preuve entre les deux. Ou encore quand leurs paroles allaient trop loin (ex.: je déteste mon frère).

J’en ai eu un exemple ce matin lorsque mon plus jeune rouspétait car il disait que c’était toujours son frère le premier sur un truc de notre routine du matin, jamais lui. Normalement j’aurais vigoureusement nié en sortant des exemples de moments ou c’était lui le premier, alors que ça ne servirait à rien. Cette fois, j’ai plutôt nommé son sentiment, son impression, et par la suite, j’ai proposé une solution qui nous permettrait de nous assurer que ce soit équitable pour les deux enfants. Crise désamorcée et nous avons pu commencer notre journée du bon pied!»

Question de Myriam

«Sonia, ma petite fille de 3 ans ne cesse de répéter qu’elle n’aime pas son bébé frère de 6 mois. Au début, mon conjoint et moi, nous avions la mauvaise habitude de nier son émotion. Suite à la formation, elle a été très surprise de m’entendre lui répondre: « Tu as le droit de ne pas l’aimer ton frère, c’est difficile de partager ses parents avec un autre enfant ». Elle se sent plus comprise et vient me câliner plus régulièrement. Je me garde du temps seulement avec elle chaque jour. Je lui offre de faire une sortie de fille par semaine seulement toute les deux. Parfois, elle réussi elle-même à nommer l’émotion ressentie. Grâce aux jeux éducatifs de la marque Placotte et Jojo L’ourson, elle a déjà commencé à identifier les émotions. Par contre, ça bloque souvent lorsque je lui demande pourquoi elle se sent ainsi. Si je comprends bien , je ne devrais peut-être pas lui poser cette question , mais valider son émotion selon le contexte? Pas toujours évident de stopper nos automatismes.»

Réponse de Sonia:

Bravo Myriam,

Ce n’est pas évident d’être vraiment en mode écoute avec ce sujet en particulier. Continuez votre bon travail.

Effectivement, évite le plus possible de lui demander pourquoi. De toutes façon, elle ne pourra pas te l’expliquer, elle est trop petite et manque de maturité émotionnelle.

Aussi, en lui posant cette question, c’est comme si tu venais annuler le travail d’écoute. Comme si tu lui disais: Tu as le droit de ne pas aimer ton petit frère, mais je veux que tu m’expliques pourquoi, sinon tu n’as pas vraiment raison.

Tu me suis? Ça crée de la confusion. Simplement nommer va permettre de dédramatiser et avec le temps, de permettre aux liens de se tisser, tout de même.

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